Chirurgie réfractive par LASIK : une solution efficace pour une vision nette

Le LASIK (Laser-Assisted in Situ Keratomileusis) est une méthode chirurgicale qui repose sur la modification de la courbure cornéenne à l’aide d’un laser excimer, permettant une meilleure focalisation de la lumière sur la rétine. Pratiqué depuis les années 1990, il a déjà été utilisé pour corriger la vision de plus de 30 millions de patients dans le monde.

Ce traitement offre une récupération visuelle rapide (24 à 48 heures) et un très haut taux de satisfaction, tout en étant indolore.

L’intervention suit un protocole bien défini en trois étapes :

• Création du capot cornéen : un laser femtoseconde découpe une fine lamelle dans la cornée.
• Remodelage cornéen : le laser excimer ajuste la forme du stroma pour corriger l’anomalie visuelle.
• Repositionnement : le capot est replacé sans sutures et cicatrise naturellement.

L’ensemble de la procédure dure en moyenne 15 minutes pour les deux yeux, sous anesthésie locale par collyres.

Le LASIK permet de traiter :

• La myopie
• L’hypermétropie
• L’astigmatisme
• La presbytie grâce au PresbyLASIK, une technique multifocale.

Ces indications varient selon les caractéristiques de la cornée et les critères de sécurité validés.

La chirurgie réfractive par LASIK ne peut pas être proposée à tous les patients. Certaines situations ophtalmologiques ou générales représentent des contre-indications qu’il est essentiel d’identifier avant l’intervention, afin de garantir sécurité et résultats visuels durables.

Contre-indications ophtalmologiques

• Âge trop jeune : Le traitement est généralement réservé aux patients de plus de 22 ans, lorsque la vision est stabilisée.
• Instabilité de la correction visuelle : Des variations récentes de la vue indiquent un défaut de stabilité incompatible avec le LASIK.
• Cornée fine ou irrégulière : Une épaisseur cornéenne insuffisante augmente le risque de complications, telles que l’ectasie cornéenne.
• Pathologies oculaires : Des maladies comme le kératocône, le glaucome, ou une cataracte évoluée peuvent exclure la chirurgie.
• Sécheresse oculaire sévère : Ce trouble peut être aggravé par le LASIK et compromettre le confort visuel post-opératoire.

Contre-indications générales

• Maladies auto-immunes ou diabète mal équilibré : Ces pathologies altèrent la cicatrisation et majorent les risques post-opératoires.
• Grossesse et allaitement : Les variations hormonales affectent la stabilité visuelle et peuvent fausser le résultat.
• Certains traitements : Les médicaments comme les corticoïdes nécessitent une évaluation spécifique.

Un bilan ophtalmologique complet est indispensable pour juger de la faisabilité du LASIK. Si l’indication est contre-indiquée, des options alternatives sont envisageables.

Lorsque le LASIK n’est pas envisageable, plusieurs solutions permettent de corriger efficacement les troubles visuels :

• PKR (PhotoKératectomie Réfractive) : Sans découpe de volet cornéen, elle est indiquée en cas de cornée fine. La récupération est plus lente et l’inconfort initial plus marqué.
• SMILE (Small Incision Lenticule Extraction) : Technique peu invasive, adaptée à la myopie et l’astigmatisme, elle limite la sécheresse oculaire et accélère la reprise visuelle.
• Implants intraoculaires :
  • Les implants Phakes corrigent les amétropies sévères sans retirer le cristallin.
  • Les implants multifocaux ou Prelex apportent une solution en cas de presbytie.

Un examen approfondi avec un ophtalmologiste est nécessaire pour orienter vers la technique la mieux adaptée.

Le LASIK est une technique de chirurgie réfractive reconnue pour offrir une correction visuelle rapide et durable. Toutefois, comme toute intervention chirurgicale, elle peut entraîner certains effets secondaires, le plus souvent transitoires.

• Sécheresse oculaire passagère : Elle résulte de la perturbation temporaire des nerfs cornéens chargés de la production des larmes. L’utilisation de larmes artificielles est couramment prescrite pour améliorer le confort.
• Photophobie : Une sensibilité à la lumière peut apparaître après l’intervention, mais elle tend à disparaître spontanément au bout de quelques semaines.
• Phénomènes visuels nocturnes : Certains patients signalent des halos lumineux ou des éblouissements nocturnes, généralement limités à la période post-opératoire immédiate.
• Correction incomplète : Moins de 5 % des patients nécessitent une retouche chirurgicale pour parfaire le résultat.

Des complications très rares, comme une infection oculaire ou une ectasie cornéenne, peuvent survenir, mais leur fréquence est inférieure à 0,5 %. Le recours à un chirurgien expérimenté et un suivi post-opératoire rigoureux permet de minimiser ces risques.

Le LASIK reste une option sûre et efficace pour corriger la vision de manière durable. Pour savoir si vous êtes éligible, prenez rendez-vous avec un spécialiste au Pôle ophtalmologique Puteaux – La Défense.

Sources :

• Société Française d’Ophtalmologie, Chirurgie réfractive cornéenne au laser, consulté le 26/02/2025.
• Agence nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé, Dans quels cas la chirurgie Lasik peut-elle être réalisée ?, consulté le 26/02/2025.